Presentacion

Les « talhèrs de lenga », ateliers de langue, sont destinés à l’apprentissage et à la pratique de la langue occitane.

On y échange en occitan, on y lit des extraits de presse ou de textes littéraires, on y étudie aussi à l’aide de manuels de langue (A hum de calhau).

Ces ateliers se déroulent généralement en gascon – variante de l’occitan en usage des Pyrénées au Médoc – mais on peut aussi y entendre d’autres dialectes, voire le catalan, langue très proche de l’occitan.

Les principales variétés de l’occitan

Les ateliers de Pessac proposent deux niveaux distincts : débutant et avancé.

L’atelier de Tresses (à préciser)

Vous aimeriez apprendre l’occitan mais vous redoutez de devoir y passer trop de temps et d’énergie ? Il est certain que l’occitan, comme toute langue, a des particularités qui demandent un peu d’attention. Mais souvenez-vous aussi qu’elle est d’origine latine ! À ce titre, elle présente un air de famille avec ses langues sœurs – l’espagnol, le portugais, l’italien ou le français – qui facilite beaucoup l’apprentissage.

Du reste, il est possible que vous parliez déjà occitan sans le savoir !

L’occitan, en effet, est présent dans notre environnement quotidien (par exemple dans la toponymie de Bordeaux ou de Pessac).

Il est aussi présent dans le français standard, qui a emprunté de nombreux mots à l’occitan (voir le dictionnaire de Florian Vernet) : « abeille », « barrique », « daube » ou encore « thon » sont des emprunts à l’occitan.

Enfin, il est présent dans le francitan, variante du français issu de l’hybridation des langues d’oc et d’oïl en zone occitanophone, c’est-à-dire le français du sud.

Si vous utilisez « adieu » pour dire « bonjour » ou « au revoir », si vous savez qu’un chien méchant peut « gnaquer », qu’une « drolesse » peut jouer avec sa « mounaque », si vous appréciez un bon plat de « mongettes », sachez que vous connaissez déjà un peu d’occitan !

Pour les informations pratiques, suivez le lien.